Rééditer Nicolas Bouvier, c’est donc constater la force d’aimantation de l’écrivain-voyageur-photographe suisse, dont l’œuvre ne se réduit pas à L’Usage du monde ou au Poisson-scorpion, et dont la souplesse de pensée, sa ductilité, autant que le caractère précis et néanmoins vivant, ondoyant, de son style, forcent l’admiration du lecteur.