Parler (notamment) d’un génocide à si fines touches pourrait sembler dérisoire, et pourtant non: du début à la fin de « Ruelle des oiseaux », qui fait alterner le récit d’un assassinat politique et celui du martyre vécu par le peuple auquel appartient le jeune terroriste, l’auteur parvient à donner forme à une narration poétique singulière.