Élizabeth
Prouvost
D’abord cheffe opératrice dans le cinéma, elle découvre l’art de la photographie et fait sa première exposition, Déligatures, à la Galerie Jean-Claude Riedel. Depuis, elle a publié une vingtaine de beaux libres. Son travail n’a cessé de se concentrer sur le corps humain en mouvement, corps toujours (mis à) nu à la recherche d’un paradis perdu, qu’il soit de Dieu ou que le visite le Diable. Il s’inspire de la Madame Edwarda de Georges Bataille, la Marie-Madeleine de la Bible, les sculptures de Rodin, les naufragés du Radeau de la Méduse de Géricault, à l’Enfer de Dante. Viendront les Chants de Maldoror de Lautréamont.