PerrinLa Fille du pasteur
Metropoche
L’histoire se déroule dans un chalet perdu à l’orée d’une forêt où quelques jeunes gens, venant d’horizons divers, débarquent à l’improviste et s’installent pour passer l’été. Blaise, l’hôte, un photographe célèbre et riche, va et vient, et laisse ce petit monde se débrouiller et se brouiller à sa guise. La narratrice, Nadine Favez, fille du pasteur, cousine du propriétaire des lieux, une fille libre, impudente et cynique, plante au milieu d’eux son ennui, sa révolte contre les conventions et son humeur délétère : “ Je ne savais plus ce que je venais faire ici, ce que je faisais là, avec cette valise…” et joue les révélateurs diaboliques. Ennui, violence, larmes, insultes, coups, frôlement de l’amour passe par les amours défendues.
Combat : « un de ces rares romans originaux paru au cours d’une saison assez terne. Avec ce récit frais et fiévreux, grinçant et retenu, acide et passionné, qui révèle plus qu’un écrivain : un tempérament, Hélène Perrin a écrit une nouvelle version, plus naturelle, de Soudain l’été dernier. »
La Nouvelle Revue : « pour un premier roman d’une Vaudoise de 24 ans, ce fut une réussite. Un coup de poing au fatras de traditions, d’hypocrisies, comportement qui pesa sur La Fille du Pasteur du Gros de Vaud… Ce récit, je ne fus pas seule à l’avoir lu d’une traite, continue la journaliste, envoûtée à mon tour par le style sobre, précis, l’angoisse latente, l’originalité d’un livre, d’une fille, d’un auteur qui ne ressemble à personne. »
Nouvelle Revue française : «Hélène Perrin sait tremper sa plume dans l’arsenic et le vitriol ; autrement dit elle sait déjà écrire.»
Un journaliste de la région de Payerne (la famille Perrin est originaire de Payerne) se contente d’affirmer : « C’est une jeune fille solide, bien des Alpes vaudoises ».
Date de parution : 19/04/2006