Ernest
Mignatte
Ernest Mignatte est l’alias d’un professeur de lettres de l’université de Neuchâtel, spécialiste de la littérature du XIXe siècle. Il a été professeur à l’Université Stendhal à Grenoble. Pour ses ouvrages littéraires, il a choisi le pseudonyme d’Ernest Mignatte.
Son dernier roman, « Le copiste aux eaux » n’est pas à proprement parler une suite au premier roman de l’auteur, « Le copiste de Monsieur Beyle » (lauréat du Premier roman de Chambéry). Néanmoins, le narrateur n’est autre que le copiste de Stendhal qui vit une aventure étonnante, sans aucun lien avec celle de l’écrivain en train d’écrire « La Chartreuse de Parme ». Un jour, bien des années plus tard, il reçoit une lettre de sa femme défunte depuis plus de dix ans, le suppliant de venir à Loèche-Les-Bains. Il s’y rendra sans tarder, persuadé que sa femme est une morte-vivante. Suit alors une histoire fantastique et rocambolesque, où il est question de curistes venus prendre les eaux dans les alpes valaisannes, tous férus de cultes nécromantiques, de tables tournantes, de fantômes et autres magnétiseurs qui participent à la recherche de cette morte depuis longtemps disparue. On est à la fin du XIXe siècle, une période friande de ce genre de croyances.
Ouvrages déjà parus aux éditions Metropolis:
– Le Copiste de Monsieur Beyle (2000)
– Ma tante d’Amérique (2001)
– Souvenirs de manuscrits (2003) dans le collectif de Manuscrits en quête d’éditeurs