MeyerAh j’oubliais l’effarante beauté des lieux
« Tu as de la chance m’avait-elle dit, il ne pleut pas. Cette soudaineté climatique était-elle à proprement parler une chance ? J’aimais Genève sous la pluie, sous la neige, sous la bise, bleue de son séchard venu du nord, grise de son Joran descendu du Jura avec fracas, irritée de son foehn. J’aimais Genève comme cette femme qui me menait vers la ville. »
Shmuel T. Meyer compose une ode à Genève et à la femme aimée, une mosaïque d’histoires brèves, de portraits de personnages, inconnus ou marginaux, d’allers-retours entre Jérusalem et Genève. Nous le suivons dans ses pérégrinations à travers le dédale des rues, de la campagne avoisinante ; assistons à des rencontres insolites. Parfois il évoque le souvenir d’un bistrot de Plainpalais où, entre poivrots, on boit des coups. Parfois il rencontre un auteur mort au coin d’une rue et nous transporte dans un monde fantomatique :
« À l’angle de la rue des Alpes, un vieillard chauve l’avait abordé, robe de chambre pourpre damassée et lèvres purpurines : – Vous cherchez votre chemin ? – Non, je cherche le vôtre, lui avait-il répondu. »
Date de publication : 06/05/2013
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La Quinzaine littéraire Bibliographie |
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