LagnadoL’Homme au complet blanc
Traduit de l’anglais
À travers le portrait de son père, Lucette Lagnado retrace avec beaucoup de sensibilité un siècle de la vie de sa famille et de celle de la communauté juive du Caire. Nous suivons pas à pas la vie d’insouciance et de luxe, ponctuée par les fêtes juives, de Léon, un homme d’affaires égyptien toujours vêtu d’un complet blanc, bon vivant, célibataire endurci qui se résoudra à épouser sur le tard Edith, une femme jeune et ravissante. Brusquement, cette vie sera interrompue par la révolution nassérienne. Suivra le déchirement du départ forcé pour des terres inconnues qui veulent bien accueillir ces réfugiés, arrivés désemparés, dépouillés de leurs biens et de leur nationalité, en premier à Paris puis à Brooklyn. Pour Léon, le rêve américain ne sera que déchéance et nostalgie pour une vie à jamais perdue. Le dandy du Caire terminera vendeur de cravates dans le métro new-yorkais. Cette saga familiale reconstituée lève le voile sur un pan d’histoire occulté pendant près d’un demi-siècle : la douleur de l’exode forcé d’une famille juive du Caire.
Cet ouvrage, traduit dans de nombreuses langues, a été classé Bestseller par le New York Times Book Review et a reçu le Prix Sami Rohr pour la littérature juive.
« Un rĂ©cit Ă©blouissant… un portrait de sa famille et de son pĂ©riple du Caire, … vers le Nouveau Monde. … elle retrace un monde disparu avec une ferveur Ă©lĂ©giaque et une grâce peu commune et… chiffre le prix Ă©motionnel de l’exil d’un oeil froid et avec indulgence…. Ms Lagnado nous offre, avec sa prose limpide et mĂ©lodieuse, une galerie de portraits de famille inoubliable. », Michiko Kakutani, New York Times
« (Il y a) de nombreuses raisons de lire ce livre pĂ©tillant, brillant… (Lagnado) avec finesse saisit les personnages de sa famille, et la mĂ©tropole Ă©gyptienne autour d’elle, au point que le lecteur ne sentira pas l’énorme travail de recherche qui charpente cette histoire. Puis vous tomberez sur un dĂ©tail tellement vrai… Lagnado est Ă©galement une adepte du suspens… Un dernier baiser de la famille Lagnado Ă leur ville chĂ©rie. », New York Book Review
« L’histoire de la dĂ©chĂ©ance progressive d’une famille juive Ă©gyptienne nous est contĂ©e sans mĂ©lodrame par la plus jeune survivante… », The New Yorker
« La voix de 900 000 juifs contraints de quitter le monde arabe et dont les vies furent brisĂ©es, a toujours Ă©tĂ© Ă©touffĂ©e. Leurs voix furent Ă©touffĂ©es quand ils furent pillĂ©s ; Ă©touffĂ©es quand ils embarquèrent vers des destinations qui ne seraient jamais leur terre natale ; Ă©touffĂ©es quand ils se prĂ©sentèrent devant l’histoire. Mais les mĂ©moires autobiographiques de Lagnado ne sont pas celles d’une voix Ă©touffĂ©e, et son ouvrage est tout sauf un hymne gentil Ă un monde disparu… ce livre est en soi une contribution Ă©loquente « Ă la pitiĂ© et Ă la compassion, Ă la tendresse et Ă la grâce. » Une rĂ©ussite fabuleuse », AndrĂ© Aciman, auteur de Out of EgyptÂ
Kef Israël Une note de lecture par Esther Orner |
Cahiers Bernard Lazare - paroles Livres du mois : « L’Homme au complet blanc » |
Blog Tribune de Genève « La lente chute des Lagnado, du Caire cosmopolite à New York » |
Sefarad.org « Un livre que j’aurais aimĂ© Ă©crire… » |
Le Courrier « De l’Egypte Ă l’exil » |
Le blog de Lettres d'IsraĂ«l « L’homme au complet blanc » |
MILA, la revue de la Wizo « Toutes les enfances se ressemblent, tous les exils se ressemblent : la conjonction des deux crĂ©e cependant un puissant sentiment d’empathie et d’Ă©motion, aidĂ© par une Ă©criture prĂ©cise et Ă©lĂ©gante. » |