WerbowskyNot a love story
Traduit de l’anglais par Elisabeth Van Wilder
C’est grâce à une petite annonce qu’elle fait passer dans la presse locale de Montréal que la narratrice, prénommée Esther, fera la connaissance de Léon, un veuf inconsolable de 72 ans, d’aspect plutôt repoussant, mais au volant d’une américaine de luxe, pratique pour les courses au supermarché. Divorcée, plus toute jeune elle-même, elle se décrit comme petite et rondelette, mais rêvant encore et toujours d’une aventure romantique. Tout en relatant avec subtilité et un certain détachement, les quatre années d’amours stériles qui échouent dans une tentative de relation charnelle, elle se tient au courant des histoires de son fils Richard, des histoires d’amour qui caracolent entre Montréal et Prague en passant par Istanbul, Paris ou Berlin, et même Kaiserslautern, une petite ville allemande insignifiante, où elle fera la connaissance des beaux-parents du jour. « En tant que mère juive d’un précieux fils unique, j’éprouve une curiosité passionnée à l’égard de ses amies », avoue-t-elle.
Tecia Werbowski, dans ce roman sensible, décrit avec humour, tendresse et dérision les amours du troisième âge versus les tribulations de la jeunesse insouciante et incapable de se fixer.