GoldPères
Traduit de l’américain
Paru en 1962, un livre dont l’auteur dit qu’il l’a écrit toute sa vie. Il s’agit d’un roman autobiographique qui dépasse l’histoire personnelle de l’auteur et des siens (particulièrement Sam, le père, qui quitta sa Pologne natale et émigra aux Etats-Unis), pour s’attacher à la succession des générations, marquée par l’attachement des fils et en même temps leur refus de suivre la voie du père.
Dans son introduction, Jerome Charyn écrit : “Du coup, un livre qui aurait pu être sentimental ne l’est pas du tout et le sens architectural de Gold donne sa cohérence à l’assemblage de pièces disparates […] Et l’étonnant dans le roman d’Herbert Gold, c’est que le texte déborde d’émotion sans jamais se départir de son point de vue périscopique, dans une jouissance de la forme pure. C’est le chef-d’œuvre de Gold, un magnifique monstre littéraire. »